Avec des nuits quasi-inexistantes, juin reste un mois compliqué pour les noctambules en quête d’étoiles. Malgré tout, quelques beaux moments passés derrière l’oculaire, pas mal de temps passé derrière les logiciels de traitement des images réalisées depuis le jardin de Reims, et au final, quelques regards lointains à travers le ciel d’été.
Faut-il revenir sur la chasse aux timides aurores du début du mois ? Vous êtes passés à côté de mon récit ? Je vous invite à le retrouver juste ici.
Et pour vous donner envie, je vous remets une petite image (parce que c’était un moment sympa) :

Une aurore timide, c’est toujours mieux que pas d’aurore du tout …
Pendant ce mois de juin, j’ai suivi le ballet tranquille de Mars et de Régulus, dans le ciel du couchant, ballet qui, au plus fort, devait amener les deux astres, de même luminosité, à se croiser d’un diamètre de Pleine Lune, le soir du 17 juin.
Un rendez-vous difficile à saisir en raison de conditions de ciel propres à déstabiliser un Seestar. Les fréquents passages nuageux à l’horizon vont perturber les acquisitions d’images ; au bout d’une heure à me battre avec mes machines, je parviens péniblement à capturer … 4 minutes (approximatives) de poses.

Mes chantier astrophotographiques du mois m’ont conduit dans la constellation du Cygne. Le premier chantier consistera à imager NGC 6888, la jolie Nébuleuse du Croissant, située au cœur de la constellation :

Toujours dans le Cygne, j’ai laissé tourner le Seestar toute une nuit sur les Dentelles :

Ces images s’accompagnent d’un court récit que vous pourrez lire ici.
Ce mois de juin astronomique se termine avec une jolie balade dans le ciel d’été, l’occasion de retrouver de vieilles connaissances galactiques et de faire quelques images. Vous pourrez retrouver le récit juste ici (ça fait beaucoup de choses à lire !)
Enfin, n’oubliez pas d’aller jeter un œil dans la galerie-photo ; à la manière d’un album Panini, elle s’enrichit doucement de nouvelles vignettes !