Au menu de ce « clin d’oeil », un peu de Soleil, mais aussi un peu de ciel profond et d’expérimentations en dépit de nuits plutôt courtes. C’est parti.
Le Soleil nous aura offert quelques jolis moments en début de mois, avec notamment le passage de la zone active AR4079. Une structure complexe, des ponts de matière brillants, de jolies plages faculaires … Et cette taille !

AR4079, le 10 mai 2025 – L100/900 et hélioscope Baader
Le bestiau mesure près de 140 000 km, soit à peu près la taille de la planète Jupiter ! Presque aussi impressionnante que la grande tache de mai 2024, elle est même visible à l’oeil nu derrière des lunettes d’éclipse.
Voilà pour l’astronomie côté jour. Côté nuit, le crépuscule fait son travail de crépuscule, ce qui oblige à patienter jusqu’à 23h pour commencer des observations un peu sérieuses… Malgré l’impatience et la fatigue, j’ai quand même pu faire quelques sorties et réaliser quelques images, comme cette vision un peu paresseuse de M 13, depuis le jardin :

M 13, le 15 mai 2025. 40 minutes de pose à la Zenithstar61
Toujours depuis le jardin, j’ai également poursuivi mes expériences photographiques avec le Seestar. Dans un souci de complétisme, je m’étais lancé le défi (stupide) de mettre en image toute une série de galaxies (supposées) intéressantes de la Grande Ourse. En gros, des galaxies du catalogue NGC dont le commun des mortels ignore l’existence.
A raison : les images obtenues sont une collection de taches floues microscopiques sans grand intérêt… (vous ne les verrez donc pas !)
En revanche, je parviens à sortir de la Grande Ourse cette image (approximative, mais bon) de M 101. Elle mériterait bien davantage de pose !

La galaxie M101 au Seestar S50, 20 min. de pose, depuis le jardin
D’autres images de galaxies – M 81 et M 106 – ont suivi, le 30 mai. Elles sont visibles dans la galerie Seestar.
J’ai également exploré les fonctionnalités « champ large » du Seestar – en gros, sa capacité à réaliser automatiquement des mosaïques d’objets célestes trop étendus pour tenir dans le capteur, et ciblé NGC 7000. Exercice plaisant : pièce par pièce, la nébuleuse apparaît progressivement à l’écran, façon puzzle :

NGC 7000 en mode « frame », 24 min. de pose au Seestar S50
Mais voilà … 24 minutes de pose seulement ! Humidité ou autre cause pas bien déterminée, le Seestar s’est perdu, et n’a pas été capable d’aller plus loin dans ce puzzle. L’été qui approche me donnera l’occasion de retenter ma chance.
modifié le 31 mai 2025









































