En fouillant dans mes archives de l’hiver 2020, je suis retombé sur quelques images (au final) intéressantes, prises depuis l’observatoire de Beine-Nauroy.
L’hiver 2020, c’était ce moment un peu étrange durant lequel Bételgeuse avait perdu de sa superbe. Son éclat avait été divisé par deux, au point qu’elle était devenue moins brillante qu’Aldébaran :

On avait même cru (espéré ?) qu’elle allait exploser sous nos yeux… Rien de tel, au final : Bételgeuse a retrouvé son éclat dans les mois qui ont suivi. Pour la supernova du siècle, il allait falloir patienter encore un peu …
Dans ces mêmes archives, j’ai également retrouvé des images faites avec ma Megrez 80 et mon petit Lumix. Je ne suis pas sûr d’en avoir tiré quoique ce soit à l’époque… Mais ce soir, je me suis amusé à les travailler un peu. Et je me rends compte qu’en dépit des poussières sur le capteur et du manque de temps de pose, il y avait un peu de potentiel :

J’imagine qu’à l’époque, le dispositif technique était modeste : pas d’autoguidage, bien évidemment, juste une lunette montée sur la HEQ5, et une série d’images prises avec le mode « séquence » de mon boîtier. Bref, du minimalisme pour jus.
Même chose avec Messier 35, prise le même soir et dans des conditions identiques :

Sans travailler le traitement pendant des heures, j’arrive même à retrouver les nuances colorées caractéristiques de ces deux amas.
J’ai la fâcheuse habitude de ne pas jeter mes vieilles images, que je stocke en attendant de me décider à les trier/archiver/jeter (rayez les mentions inutiles). Une fois n’est pas coutume, j’ai été bien inspiré de les conserver.